Rencontre avec Mr le Maire de Marcé

Vendredi 23 novembre:Rencontre avec Patrice Daviau, Maire de Marcé

Marcé est une commune voisine de Beauvau, où j'habite. Je traverse régulièrement le bourg pour me rendre à Seiches et à Angers. Les habitants de Beauvau ont donc des liens anciens et privilégiés avec Marcé.

        Convivialité, proximité, accueil

J'apprécie Patrice Daviau qui consacre beaucoup de temps et d'énergie à sa commune. Vice-Président de la Communauté de Communes du Loir, il anime la "commission Economie". Il est très motivé par l'implantation d'entreprises et l'emploi. A ce titre, il a participé régulièrement et activement à la préparation du Forium de l'Emploi, initié par ESCALE et qui s'est déroulé en février dernier. Ce sont des choses qui comptent.

Marcé compte aujourd'hui près de 900 habitants. Ils étaient 648 au recensement de 1999, soit en 8 ans presque 40% d'habitants en plus. C'est considérable. A l'image de ce qui s'est passé sur tout notre canton.

          Le bourg de Marcé autour de son église

                                                                                        Très belle rue principale xVIII° et XIX° siècles

Naturellement, nous évoquons l'une des premières conséquences de ce "boom" démographique: les jeunes. D'autant que les subventions de la CAF qui sont à la base des activités développées sur la commune, vont baisser. Un "espace jeunes", géré par l'UFCV, avec un animateur à mi temps, ouvert les mercredi, vendredi et samedi après-midi. De plus la commune est partie prenante du groupement créé à l'initiatve de Seiches; Marcé, La Chapelle Saint Laud et Montreuil sur Loir, qui a mis en place les "actions jeunesse" et particulièrement le CLSH des Trinottières, magnifique lieu, tant par son cadre que par la qualité des installations.

La pérennisation de ces services est indispensable et  sera au coeur de nos préoccupations pour les années qui viennent. D'autant qu'ils s'agit d'actions qui ne consistent pas qu'à "occuper" nos jeunes. Ce sont de vrais instrument d'éducation à la citoyenneté, de prévention de dérives pour les plus fragiles.

         Marcé se développe.... A l'aube

                                                                                     Très belle et utile restauration au centre du village

Autre préoupation, (Marcé n'est pas la seule, loin de là....), celle de l'assainissement collectif. Un choix écologique d'une rosellière pour augmenter le nombre d'équivalent-habitants, mais il y a un cout et l'Agence de l'Eau ne garantit plus son engagement de financement.. Le sujet des communes rurales, se trouvant dans le même cas, devra être défendu au niveau du Conseil Général, d'autant qu'il n'est pas sûr que nos collectivités pourront bénéficier d'autres financements (Retour de la Taxe pollution sur la facture d'eau par exemple), contrairement aux communes plus importantes.

Concernant les routes départementales, il faut effectivement que la D109, communale entre Le carrefour de la "Butte des pommiers" et le bourg de Marcé soit reclassée en Départementale. Cette voie pourrait, de plus, par l'aménagement d'une piste cyclable, rapprocher Marcé de Seiches en favorisant ce mode de transport "doux". Par ailleurs, le carrefour avec la RD 323 (Butte des pommiers) devient de plus en plus dangereux. Son aménagement avec l'aide du Conseil Général devient urgent.

La demande en logements, ici comme dans tout le canton, est forte. Les loyers libres sont élevés et l'on constate que des ménages partent plus loin pour payer moins cher. Il faut donc être attentif au développement harmonieux du logement social. Mais le prix du terrain, que les communes doivent acheter pour que les Sociétés HLM construisent, est élevé. La question du financement du foncier par les communes va se poser de façon aigüe.

              L'aéroport, à la naissance du jour

Enfin je retiens la suggestion faite sur le lien à entretenir entre le Conseiller Général et chaque commune: chaque année, le Conseiller Général pourrait sur une demi-journée, faire le tour de la commune avec le Maire, rencontrer les associations et habitants qui le souhaitent et intervenir le soir en début de Conseil Municipal: informer, informer, informer. Les choses se compliquent, c'est vrai, mais on ne peut pas se contenter d'en faire le constat, il faut aussi porter l'information, susciter le débat sur les questions traitées par l'Assemblée Départementale et qui touchent de près nos concitoyens.